Le MFP reste déterminé avant une décision de justice clé
Le Parti d’avancement (MFP) reste ferme dans son missionquelle que soit la décision imminente de la Cour constitutionnelle sur la dissolution ou non du parti, selon le leader Chaithawat Tulathon.
Chaithawat est assuré que le MFP est non seulement devenu plus fort, mais que ses membres sont désormais mieux équipés et préparés pour assurer la victoire aux prochaines élections générales. Convaincu que la décision du tribunal favoriserait le parti en raison de ses arguments juridiques solides, il ne voyait pas la nécessité immédiate d’une réunion du parti pour discuter de la question.
« Il est encore temps de parler. Nous avons dit aux députés que si le résultat est négatif, il y aura un processus à suivre. Il n’est donc pas nécessaire de discuter de la question pour le moment.»
Les députés du parti doivent assister à une réunion de la Chambre demain et suivront l’audience de décision au Parlement, avant de se réunir plus tard au siège du parti. Chaithawat a également appelé les partisans du parti à manifester leur soutien moral au siège du parti, qu’il a décrit comme plus pratique que l’enceinte du tribunal.
La Cour constitutionnelle a achevé son audience sur l’affaire la semaine dernière, concluant qu’elle disposait de suffisamment de preuves pour rendre une décision après un examen de quatre mois. La décision sur le sort du parti sera annoncée demain.
Cette décision fait suite à une pétition déposée en mars par le Commission électorale (CE)qui accusait le MFP d’avoir violé l’article 92 de la loi organique sur politique des soirées. Le tribunal a accepté la requête pour audience le 3 avril.
La demande de la CE se fonde sur la décision du tribunal du 31 janvier, qui a déterminé que les tentatives du MFP de modifier l’article 112 du Code pénal suggéraient une intention de saper la monarchie constitutionnelle. La CE a également demandé au tribunal d’interdire aux dirigeants du parti de participer aux futures élections et de s’inscrire ou d’exercer les fonctions de dirigeants d’un nouveau parti pendant dix ans.
Le conseiller en chef du MFP, Pita Limjaroenrat, a renforcé le sentiment de Chaithawat, déclarant que le résultat n’affectera pas le parti à long terme. Lorsqu’on lui a demandé si la CE devait assumer la responsabilité si le parti n’était pas dissous, Pita a répondu que le parti n’avait pas encore discuté de cette question, a rapporté le Bangkok Post.
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