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Pourquoi investir dans l’immobilier en Thaïlande ?

En quête d’un marché immobilier prometteur pour investir ou vous installer ? La Thaïlande pourrait bien correspondre à vos attentes avec ses fondamentaux économiques solides et son dynamisme démographique. Toutefois, plusieurs indicateurs clés sont à suivre de près pour saisir les bonnes opportunités. Découvrons ensemble les 5 données incontournables à maîtriser avant de vous lancer sur ce marché thaïlandais aussi excitant qu’exigeant.

Population en Thaïlande

Avec une hausse de 0,94% par an, la population thaïlandaise atteint désormais près de 70 millions d’habitants. Cette croissance démographique soutenue, alimentée par un solde naturel positif et des flux migratoires, stimule mécaniquement la demande de logements neufs et anciens sur l’ensemble du territoire. Une pression qui se concentre principalement dans les grands pôles urbains comme Bangkok, où de nombreux Thaïlandais des provinces viennent chercher de meilleures opportunités. Ce phénomène crée une situation de tension sur le marché immobilier local, d’où une tendance générale à la hausse des prix dans ces villes très convoitées.

Un PIB en progression soutenue

Le PIB constitue le principal moteur de l’économie thaïlandaise, avec une croissance annuelle moyenne de 3% ces dernières années. Un chiffre prometteur qui reflète le dynamisme du pays et sa capacité à créer des richesses nouvelles. Lorsque l’activité économique se porte bien, les entreprises se développent et créent des emplois mieux rémunérés. Les ménages thaïlandais voient alors leurs revenus augmenter, leur permettant d’accéder plus facilement à la propriété ou de se loger dans de meilleures conditions. Une donnée de poids alimentant la demande sur le marché résidentiel local.

Un pouvoir d’achat en hausse

Autre indicateur favorable pour le marché immobilier thaïlandais, le PIB par habitant (en parité de pouvoir d’achat) a progressé de près de 17% ces 5 dernières années, atteignant environ 18 900 dollars en 2022 selon la Banque Mondiale. Cela signifie que le niveau de vie s’améliore et que les Thaïlandais disposent globalement de budgets plus confortables pour se loger de façon plus prestigieuse ou investir dans l’immobilier haut de gamme. Un segment très prisé des acquéreurs étrangers dans les grandes villes comme Bangkok ou les stations balnéaires de Phuket et Koh Samui.

Une inflation à surveiller

Attention cependant à la remontée de l’inflation ces derniers mois aux alentours de 2% par an d’après le FMI, sous l’effet conjugué de la reprise économique et de la hausse des prix des matières premières. Si cette tendance haussière venait à s’installer durablement, les taux d’intérêt des prêts immobiliers pourraient augmenter en Thaïlande, complexifiant l’obtention de crédits pour les ménages souhaitant accéder à la propriété. A l’inverse, une inflation élevée pourrait encourager les placements dans la pierre, valeur refuge recherchée pour protéger son patrimoine contre l’érosion du pouvoir d’achat. Un phénomène à suivre de près.

Des rendements locatifs attractifs

La Thaïlande offre des rendements locatifs particulièrement intéressants pour les investisseurs immobiliers. Selon les dernières données compilées, les loyers dans la capitale Bangkok représentent en moyenne 3% du prix d’achat dans le centre-ville et 3,2% en périphérie. Des taux de rendement très compétitifs qui permettent d’amortir rapidement son investissement grâce aux revenus locatifs générés chaque année. Cette performance s’explique notamment par la forte demande locative des expatriés et des jeunes actifs thaïlandais dans les grandes métropoles.

Un prix de l’immobilier encore abordable

Autre donnée clé à analyser, le ratio prix d’achat/revenu se situe à un niveau raisonnable de 24 selon la Banque Mondiale. Cela signifie qu’un ménage thaïlandais aux revenus moyens doit économiser l’équivalent de 24 années de salaire pour acquérir un logement dans le pays. Si ce ratio a eu tendance à augmenter ces dernières années avec la hausse des prix, l’immobilier reste globalement abordable comparé à d’autres marchés matures comme Paris ou Londres (ratio de 30). Une véritable opportunité d’investissement pour les acquéreurs étrangers.

Des conditions de crédit favorables

Pour faciliter l’accession à la propriété des ménages thaïlandais, les banques proposent actuellement des taux d’intérêt très bas sur les prêts immobiliers, autour de 5,4% sur 20 ans par exemple pour la Kasikorn Bank. Un niveau historiquement plancher qui réduit le coût de l’emprunt et améliore le pouvoir d’achat immobilier. Les institutionnels comme la Banque de Thaïlande veillent à maintenir ces conditions de financement avantageuses pour soutenir un marché résidentiel très dynamique.

Une charge de remboursement raisonnable

Grâce à ces taux bas et aux prix encore modérés, les acquéreurs immobiliers thaïlandais ne consacrent en moyenne que 20% de leurs revenus au remboursement de leur prêt selon les calculs. Ce taux d’effort demeure gérable et leur laisse des marges de manœuvre budgétaires pour profiter d’un bon niveau de vie. Une donnée positive qui favorise la solvabilité et limite les risques d’impayés. Un contexte porteur pour investir dans l’immobilier thaïlandais sans trop de craintes.

Un environnement politique stabilisé

Dernier point essentiel à prendre en compte, la situation politique s’est aujourd’hui apaisée en Thaïlande après une période de fortes tensions il y a quelques années. Le pays obtient désormais un score rassurant de 71,2 sur 120 à l’indice des Etats fragiles, synonyme d’un environnement stable et sécurisé. Une donnée clé qui redonne confiance aux investisseurs internationaux pour se positionner durablement sur le marché immobilier local. Seule ombre au tableau, des risques résiduels de manifestations ponctuelles à Bangkok qu’il convient de surveiller.

Comme vous pouvez le constater, l’ensemble de ces données dessine un contexte globalement porteur pour l’immobilier en Thaïlande en 2024, dans un pays en plein essor économique. N’hésitez pas à me contacter pour aller plus loin dans votre réflexion d’investissement !

Des salaires en progression mais encore modestes

Le salaire net mensuel moyen en Thaïlande s’établit à environ 542 dollars selon les dernières études. Un niveau de rémunération encore modeste pour les standards internationaux, qui progresse lentement avec le développement économique du pays (+3% par an). Cela reflète un pouvoir d’achat immobilier limité pour la majeure partie de la population thaïlandaise. Seule la classe moyenne émergente peut réellement accéder aux biens les plus prisés dans les grandes villes. Pour les investisseurs étrangers, cela représente une opportunité de se positionner sur le segment locatif très demandé.

Des prix au m2 très contrastés selon les zones

Les prix immobiliers moyens affichent de fortes disparités en Thaïlande selon la localisation. Dans les quartiers centraux de Bangkok, très recherchés, le prix au m2 culmine à 3 506 dollars US. Des niveaux comparables aux grandes métropoles occidentales. En revanche, dès que l’on s’éloigne du centre, les tarifs chutent à 1 894 dollars/m2 en moyenne pour les zones périphériques. Sans parler des provinces Plus reculées où l’on trouve de véritables opportunités à quelques centaines de dollars/m2 seulement. Une hétérogénéité qui offre un large éventail d’options pour les petits comme les grands budgets.

Un marché locatif très dynamique

La Thaïlande se distingue surtout par la vigueur de son marché locatif résidentiel, en particulier dans les grandes agglomérations comme Bangkok, Phuket ou Pattaya très cosmopolites. Dans le centre de la capitale, un appartement 2 pièces se négocie aux environs de 384 dollars par mois et un vaste 4 pièces autour de 1 078 dollars. Des loyers élevés pour les standards locaux en raison de la forte demande expatriée et de la pénurie chronique de biens. Une très belle source de revenus locatifs pour les investisseurs.

Des prix d’achat encore bien inférieurs aux loyers

L’autre spécificité du marché immobilier thaïlandais réside dans le ratio prix d’achat/loyers annuels particulièrement bas comparé aux autres pays. Dans le centre de Bangkok, ce ratio n’est que de 33,4 et même de 31,5 en zones périphériques selon les derniers calculs. Cela signifie que le prix d’acquisition d’un bien se “rembourse” en un peu plus de 30 ans seulement avec les seules rentrées locatives. Un argument de poids pour les investisseurs à la recherche de bons rendements locatifs sur le long terme.

Une monnaie en légère dépréciation

Sur les marchés des changes, le baht thaïlandais s’est récemment déprécié de près de 3,6% par rapport au dollar américain et de 3,2% face à l’euro sur 5 ans. Une baisse de valeur modérée qui a cependant renforcé l’attrait de l’immobilier local pour les acquéreurs et investisseurs internationaux. Leurs capitaux étrangers plus valorisés augmentent mécaniquement leur pouvoir d’achat sur ce marché thaïlandais en légère décote. Une donnée à suivre pour bien caler son investissement.

Des perspectives économiques rassurantes

Enfin, pour clore ce tour d’horizon, les indicateurs avancés laissent entrevoir des perspectives économiques globalement positives pour la Thaïlande. L’indice de confiance des entreprises calculé par la banque centrale atteint 135 points sur une base 100, traduisant un réel optimisme sur les perspectives de croissance. Parallèlement, l’indice des prix immobiliers résiste bien avec une légère hausse de 0,7% sur 6 mois. Des signaux encourageants pour l’immobilier qui devrait continuer à bien se porter dans les années à venir.

Comparatif avec les marchés immobiliers voisins

Si la Thaïlande constitue une destination immobilière de choix en Asie du Sud-Est, elle fait aussi face à une vive concurrence régionale, notamment du Vietnam et des Philippines qui séduisent de plus en plus les investisseurs étrangers.

Le Vietnam possède de nombreux atouts avec une croissance économique forte autour de 7% par an, une démographie très dynamique et des réformes en cours pour attirer les capitaux étrangers. Les métropoles comme Hô Chi Minh Ville ou Hanoi connaissent un véritable boom immobilier avec l’apparition de nombreux projets résidentiels et commerciaux. Les prix restent encore très abordables avec des tarifs moyens de 1500 à 2500 USD/m2 selon les quartiers, contre 3500 USD/m2 dans le centre de Bangkok. Le cadre juridique s’est également assoupli, permettant désormais aux étrangers d’acquérir des biens immobiliers en toute propriété. Reste que le marché vietnamien demeure émergent et volatile, avec un risque de surchauffe dans certains segments.

Les Philippines offrent elles aussi un énorme potentiel de développement. L’archipel attire les investisseurs avec des prix immobiliers parmi les plus bas de la région dans les grandes villes comme Manille, Cebu ou Davao. Le m2 s’y négocie entre 1500 et 2200 USD en moyenne, avec une main d’œuvre bon marché permettant la construction de programmes haut de gamme à moindre coût. Le cadre réglementaire est plutôt favorable aux étrangers qui peuvent détenir en pleine propriété la plupart des biens. Mais les infrastructures restent insuffisantes et le pays doit faire face à de nombreux défis économiques et sociaux (pauvreté, corruption, etc.)

Au final, le Vietnam et les Philippines constituent de réelles alternatives à la Thaïlande à étudier selon son profil d’investisseur et son appétence au risque. Des marchés très prometteurs mais encore émergents, face à un marché thaïlandais plus mature mais aussi plus cher.

Les nouvelles zones à suivre en Thaïlande

Longtemps focalisées sur Bangkok, Phuket et Pattaya, les opportunités immobilières en Thaïlande se déplacent progressivement vers d’autres régions du pays, portées par le développement économique et touristique.

La ville de Chiang Mai, situated dans le nord, séduit de plus en plus avec sa qualité de vie, son riche patrimoine historique et ses prix encore très abordables (environ 1500 USD/m2). Véritable pôle d’attraction pour les retraités et travailleurs nomades étrangers désireux de s’installer dans un cadre urbain agréable.

Sur la côte Est, Koh Samui et Hua Hin connaissent un essor sans précédent lié à la fréquentation touristique croissante. Si les prix restent élevés dans les quartiers balnéaires les plus prisés, on trouve encore de belles opportunités d’investissement à l’intérieur des terres à partir de 2000 USD/m2. Le développement des infrastructures comme le futur aéroport sur Koh Samui devrait doper durablement le marché.

Plus au nord-est, des villes comme Khon Kaen ou Nakhon Ratchasima émergent comme de nouveaux pôles économiques industriels et commerciaux avec l’installation de nombreuses usines. Un potentiel pour les investisseurs souhaitant se positionner en amont sur un marché locatif très demandé.

Enfin, l’ouverture progressive des îles les plus reculues de la mer d’Andaman comme Koh Lanta ou Koh Kradan offre aussi des perspectives de plus-values intéressantes pour les acquéreurs les plus audacieux.

Comme vous pouvez le voir, la Thaïlande regorge d’opportunités immobilières diverses en dehors des sentiers battus, mais qui nécessitent une bonne connaissance du terrain et un certain appétit pour le risque.

Risques et défis pour 2024

Si les perspectives générales du marché immobilier thaïlandais sont prometteuses pour 2024, plusieurs risques et défis sont à prendre en compte pour tout investisseur désireux de se positionner sur cette destination.

Tout d’abord, un des principaux risques concerne la volatilité du baht, la monnaie thaïlandaise, face aux devises majeures comme le dollar américain ou l’euro. Après une période de relative stabilité, le baht s’est déprécié d’environ 5% en 2023 sous l’effet conjugué du ralentissement économique mondial et de la remontée des taux directeurs américains. Une tendance baissière qui pourrait se poursuivre en 2024 selon les analystes, venant éroder mécaniquement les rendements locatifs pour les investisseurs étrangers.

Au-delà des aspects monétaires, les tensions politiques récurrentes en Thaïlande constituent une autre source d’inquiétude à surveiller de très près. Malgré un regain de stabilité ces dernières années, le pays reste sujet à des soubresauts sociaux parfois violents, générant une certaine défiance des capitaux étrangers. Les élections législatives prévues en mai 2024 feront figure de test important pour la solidité des institutions.

Sur le plan économique ensuite, si la Thaïlande devrait continuer à afficher une croissance supérieure à 3% en 2024, elle reste très exposée à un ralentissement prolongé chez ses principaux partenaires commerciaux comme la Chine. Une dégradation qui affecterait inévitablement le marché immobilier local. Le risque de surchauffe dans certains segments très spéculatifs est également souligné par de nombreux experts, en particulier dans la bulle touristique de Phuket et Koh Samui.

Enfin, dernier point de vigilance non des moindres, la problématique environnementale et la raréfaction des espaces fonciers constructibles dans les principales zones côtières. Le développement immobilier effréné subit de plus en plus de contraintes réglementaires pour préserver les écosystèmes. Un facteur susceptible de faire grimper les prix et les tensions sur le littoral dans les années à venir.

Comme vous pouvez le constater, si le marché immobilier thaïlandais recèle d’innombrables opportunités en 2024, la prudence reste de mise pour tout investisseur avisé. Une analyse approfondie des risques dans chaque territoire ciblé s’impose pour se prémunir contre les éventuels aléas économiques, politiques et environnementaux. N’hésitez pas à me solliciter pour vous accompagner dans cette démarche !

FAQ sur l’investissement immobilier en Thaïlande

Peut-on acheter un bien immobilier en Thaïlande en tant qu’étranger ?

Oui, les étrangers peuvent acheter des propriétés en Thaïlande sous certaines conditions, comme l’acquisition d’un condominium avec une surface habitable n’excédant pas 49% de la superficie totale du projet immobilier.

Quelles sont les villes les plus prisées pour investir ?

Bangkok, la capitale économique, est très demandée ainsi que les régions touristiques de Phuket, Pattaya, Koh Samui ou Hua Hin pour leur potentiel locatif élevé.

Quel budget faut-il prévoir pour un appartement ?

Les prix moyens s’échelonnent de 1500€/m2 en périphérie à 4500€/m2 dans le centre de Bangkok. Compter 100 000€ minimum pour un 2 pièces correct.

Les taux de rendement locatif sont-ils intéressants ?

Oui, très bons avec des taux compris entre 5 et 8% par an dans les zones dynamiques comme Bangkok selon les analystes.

Quelles sont les aides au financement disponibles ?

Les banques thaïlandaises proposent des prêts immobiliers sur 20-30 ans pour les étrangers, avec des taux d’intérêt actuellement bas autour de 5%.

Faut-il une autorisation pour louer son bien ?

Oui, l’obtention d’une licence de location auprès des autorités locales est obligatoire avant de louer son bien à des résidents étrangers.

Les charges de copropriété sont-elles élevées ?

Elles restent raisonnables, de l’ordre de 50 à 100€ par mois selon la superficie et les services inclus dans la résidence.

Le rendement est-il impacté par la fiscalité ?

Les revenus locatifs sont imposés à 15% pour les résidents et 35% pour les non-résidents en Thaïlande. La détention est aussi taxée à 12,5% au-delà de 5 ans.

Les démarches d’achat sont-elles complexes ?

Elles nécessitent de bien s’entourer (agent, notaire, traducteur) car la barrière de la langue et les spécificités juridiques thaïlandaises compliquent le processus.

Le marché est-il liquide en cas de revente ?

Oui le marché est actif et liquide, notamment à Bangkok, avec une forte demande étrangère. Mais la revente reste plus délicate dans certaines stations balnéaires.

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